D’entrée de jeu, la démocratie représentative est définie comme étant « le régime politique dans lequel la souveraineté appartient au peuple qui exerce le pouvoir par le biais de ses représentants ». (VIALA, 2016) Le concept de la transparence est primordial dans une société démocratique. C’est à ce niveau que les médias tirent leur importance. Étant donné que ces derniers sont à l’origine de la diffusion de l’information, ils édifient le jugement des citoyens et, en plus, plusieurs figures démocratiques peuvent s’exprimer en se servant des médias afin de débattre. (VIALA, 2016)
Ensuite, la presse est fondamentale quant au vote des citoyens. En effet, elle détient les moyens nécessaires afin que les citoyens aient, par exemple, accès aux sujets et plateformes politiques. La presse, en un mot, est un essentiel pour n’importe quelle société. Les journalistes occupent aussi cette position. Ils sont non seulement les intermédiaires entre le public et le pouvoir politique, mais, aussi les « modérateurs du débat public ». (VIALA, 2016) Sans surprise, ces derniers peuvent toutefois être un danger pour la démocratie. En effet, Noam Chomsky et Edward Herman se sont exprimés sur le « modèle de propagande ». (VIALA, 2016)
De plus, les médias définissent l’opinion publique. Lorsqu’il s’agit de vote, de thèmes sociaux, ils exercent une influence sur le jugement des citoyens. N’oublions pas que l’opinion publique est « la représentation de la manière de penser d’une société dans son ensemble, de manière collective ». (VIALA, 2016) Les médias, ayant la fonction de modérateurs, sont les seules qui influencent et caractérisent l’opinion publique; ils en détiennent le monopole. En raison de l’immensité de leur public, ils exagèrent ce phénomène. (VIALA, 2016)
Par ailleurs, les médias font, depuis longtemps, face à un grand problème de financement. Afin d’avoir une démocratie exemplaire, un journalisme efficace et financièrement indépendant est nécessaire; quoiqu’il s’agisse d’une utopie. En réalité, les médias sont sous l’autorité de l’État qui, par une aide financière, a des exigences par rapport à l’information diffusée, mais ils sont aussi dépendants d’Internet, média caractérisé par la culture du clic, qui restreint le travail journalistique. (VIALA, 2016)